Population : 916.000 habitants

Communes de Béjaia : (Code Wilaya : 06).

Adekar, Ait Rizine, Ait Smail, Akbou, Akfadou, Amalou, Amizour, Aokas, Barbacha, Béjaia, Beni Djellil, Beni Ksila, Beni Maouch, Beni Melikeche, Boudjelli, Bouhamza, Boukhelifa, Chelata, Chimini, Darguina, Draa Kaid, El Kseur, Ferraoun, Ifelain Ilmathen, Ighil Ali, Ighram, Kendira, Kherrata, Leflaye, Melbou, Oued Ghir, Ouzellaguen, Seddouk, Semaoun, Sidi Aich, Sidi Ayad, Sidi Said, Souk El Thenine, Souk Oufella, Tala Hamza, Tamokra, Tamridjet, Taourit Ighil, Taskriout, Tazmalt, Thinabdher, Tibane, Tichy, Tifra, Timzrit, Tizi N'Berber, Toudja.

Bejaia a été la capitale des Hammadites qui devaient abandonner leur capitale montagnarde LKalaâ n Beni-Hammad pour s'installer sur ces rivages ouverts sur le monde. En 1067 Nasser lui donna le nom de Naciria, puis son fils El Mansour en fit sa capitale politique et culturelle en 1090. Aujourd'hui, chef lieu du département (Wilaya) de la Vallé de la Soummam. Elle offre à ses visiteurs de nombreux sites touristiques, dont le musée qui, en plus de sa section antiquité, possède un département de peintures, une importante collection d'oiseaux et d'insectes d'Afrique, une salle de lecture de la bibliothèque aménagée dans une ancienne citerne voûtée et une mosaïque qui orne le hall de l'Hôtel de Ville.

Renferme de nombreux vestiges historiques et sites naturels qui témoignent encore aujourd'hui des fastes de sa longue histoire. Son tissu urbain est caractérisé par une continuité ininterrompue d'occupation depuis l'antiquité.
La destruction de l'identité de la ville de Bejaia a commencé depuis le XVIème  siècle avec l'invasion espagnole. Après une longue durée de stagnation durant la période turque, où elle a perdu son statut de capitale. Cette destruction s'est accentuée avec l'invasion française, en 1833. La ville possède aujourd'hui de nombreux sites et monuments datant des périodes espagnole, turque et française. Elle a perdu de nombreux ouvrages datant de la période médiévale et dont la renommée avait dépassé le frontières. C'est le cas notamment, des Palis Hammadites de l'étolie, d'Amiùoun et de la Perle.

La bougie est née à Bougie : Bougie, forme francisée de l'arabe Béjaia, tire son nom de celui d'une tribu berbère qui occupa, un temps, l'antique Saldae. Elle produisait une cire d'une grande qualité, que l'Europe a importé à grands frais. La chandelle de graisse ou de cire apparaît au début du II millénaire, mais l'éclairage ne progressera pas avant le Moyen âge. Au XIè siècle, l'Europe s'éclaire encore à la lampe à l'huile et au petit cierge de suif. Trois siècles plus tard, la "chandelle de Bougie" traverse la Méditerranée, comme un produit de luxe.
Bougie (Bgayet en berbère, Bidjaïa en arabe, Bugia en italien et en espagnol, Buzea en latin)), ville d'Algérie qui donna son nom aux petites chandelles (les Bougies).

yemma gouraya

Pour les promenades, monter à Yemma Gouraya 660 m d'altitude, où se trouve un Fort construit par les Espagnols, c'est 14 km de route sinueuse, en passant par le Pic des Singes. La route du Cap Carbon passe par un bois de pins et d'oliviers et contourne Gouraya, où un tunnel creusé dans le rocher débouche sur un merveilleux site de falaise et de mer face au cap. Un sentier descend jusqu'aux flots pour remonter au sommet du Cap à 220 m au phare le plus élevé de la Méditerranée. Toujours à l'ouest, un sentier contourne la falaise vers un site célèbre :

l'anse des Ayguades où avaient débarqué les Espagnols en 1507. Il est le lieu de réunion des jeunes pour des pique-niques, de baignades dans la baie tapissée de galets. Puis, vers le Cap Sigli (40 km) jusqu'à Azzefoun une beauté sauvage marque le circuit. A Cap Sigli, la région est réputée pour son abondance de faune sous-marine. La Route des Cêdres passe par Toudja (22 km) - alimentée en eau potable par un aqueduc romain. Au delà, c'est la corniche : Tichy est la luxueuse annexe-vacances de Béjaia, on arrive à Aokas et Souk el Tenine. Le Djebel Babor, classé Parc National dont les pics atteignent 2004 m, à 15 km de la côte, et les Gorges de Kherrata méritent un arrêt. Vers le Sud, la Vallée de la Soummam, entre le Djurdjura et les Babors, est bordée de villes (Oued Amizour, El Kseur, Sidi-Aich, Seddouk, Ighzer-Amokrane, Akbou, Tazmalt, Ighil-Ali, et Beni-Mansour). La vallée est agricole, mais les sites historiques ne manquent pas. De nombreuses ruines romaines se trouvent au niveau d'El Kseur et Oued Amizour, à Seddouk, on y trouvera la tombe de Cheikh Bel Haddad, Ifri, le village qui avait accueilli le Congrès de la Soummam, non loin d'Akbou, la station thermale Sidi Yahia, et plus au sud, près d'Ighil Ali, village natal de la famille de Taos, Ferhat Amrouche, la Kelaâ Beni Hemmad.

A quelques heures de Marseille et d’Alger, en face de Toulon au fond d’un golf aux eaux bleues et transparentes, entourée d’un véritable cirque de hautes montagnes, dont les cimes restaient couvertes de neige jusqu’au commencement de l’été, audacieusement bâtie sur les flancs de la montagne du Gouraya qui domine de sa masse géante une rade merveilleuse rappelant à la fois le golfe de Naples et le lac de Genève, la coquette ville de Bougie, qu’un voyageur princier, l’archiduc Sal d’Autriche dénomma poétiquement :

Cap Carbon